Nous étions si bien que nous avons dormi tardivement, enfin pas trop mais...
Bref. Visite à Cachou et petit-déjeuner copieux au milieu des guêpes avec près de 10 choix de confitures : excellent !
Rangement de notre barda et redémarrage.
Nous emprtuntons un petit sentier bien à l'ombre et croisons un ruisseau que nous devons franchir... mais Cachou n'aime pas l'eau !
Comment procéder ?
D'un côté le ruisseau qui s'étale assez largement, de l'autre un amas de cailloux de taille assez conséquente qui parait instable...
Nous essayons de motiver Cachou à mettre les pattes dans l'eau et après son refus, désappointés, nous le laissons faire.
Et il passe, à vitesse grand V... par les cailloux instables !
Bouh, il nous a fait peur, mais il a réussi, sacré Cachou !
Nous passons par Aujaguet puis Aujac où nous découvrons note premier clocher à peignes.
Nous sommes aussi pas loin du chateau du Cheylard autour duquel nous randonnnons.
Au village des Bouschets, nous faisons une pause déjeuner puis nous visitons une clède.
C'est un endroit dans lequel sont mises à séchées les chataignes.
La jeune femme qui nous présente sa clède nous captive par toutes ces explications et ses convictions dans la continuité d'utilisation de cette clède ancestrale, pour la transmission aux générations futures.
Elle nous parle aussi des ruches tronc que l'on a vu sur le chemin plus tôt avant d'entrer dans le village.
Nous repartons avec sa bonne humeur qui nous accompagne jusqu'au col de Péras, pour la pause goûter.
Là un mirage nous surprend en passant au-dessus de nos têtes dans un bruit assourdissant. Nous tressaillons et en frémissons encore longtemps après !
De là, nous filons sur Bonnevaux.
Bonnevaux n'est pas bien grand. C'est le premier village dans lequel nous allons faire étape et nous découvrons un glacier... Un GLACIER ! Par le temps qu'il fait ! Une dame nous mène jusqu'à notre hôte, Yves, qui nous montre notre campement et l'enclos pour Cachou.
Nous déchargeons vite fait nos affaires au tipi, refusons la politesse d'un verre d'eau fraîche (goujats que nous sommes !) pour foncer au glacier.
Je goûte des sorbets artisanaux à la groseille et à la reine-claude.
Je crois que c'est la première fois que je goûte un sorbet à la groseille et j'en reste conquise.
C'est le fruit, bien mûr, que je déguste là. Quel bonheur !
Bon, ensuite, nous reprenons nos esprits et le chemin de la douche chez Yves.
Il nous propose un apéro face à l'église et son clocher à peigne.
Nous visitons l'église en nous attendant à une fraicheur certaine mais c'est une touffeur qui nous saisit une fois dedans.
Passé l'étrangeté de cette sensation, le lieu est simple et austère même mais tout à fait apaisant.
Puis vient l'heure du diner :
Salade, tomates, oignon doux, olives et caillette
Chèvre chaud XXL
Omelettes aux cèpes et rattes du jardin
accompagné d'un vin rosé très frais
Glace vanille et confiture de marron
Tisane de serpolet
Quelle merveille, splendide !
A nouveau, le temps a filé et nous rentrons à la nuit dans notre tipi au sol de fougères fraichement étendues (cela éloigne les parasites !).
Ajouter un commentaire